Ca y est : à 22 ans environ, la Génération Z débarque sur le marché du travail… Et comme lorsque les Y sont arrivés, les recruteurs se retrouvent déboussolés face à cette population jeune qui n’a pas les mêmes attentes que ses prédécesseurs. Pourtant, il suffit de lui prêter attention pour comprendre que ce qu’elle veut n’est pas si surprenant.
Des missions intéressantes
Les missions sont le premier critère de choix de 58 % des jeunes diplômés lorsqu’ils décident de postuler à une offre, révèle une étude de iCIMS sur les attentes des jeunes diplômés. Pas question de s’enfermer dans la facilité avec des projets ennuyeux : dès leur début de carrière, ils sont à la recherche de défis. Une bonne nouvelle pour les recruteurs en informatique, qui ne manquent jamais de missions intéressantes et d’occasions de travailler sur des nouveautés.
Une entreprise engagée
Parmi les clichés qui se vérifient : oui, les jeunes diplômés sont engagés ! Et ils attendent la même chose de leur employeur : des actions en faveur de la diversité, et ce dès le processus de recrutement, un engagement pour l’environnement, des pratiques éthiques en matière de production et de distribution, une attention portée au bien-être des collaborateurs… Et bien sûr, pas question de se contenter de belles paroles : si les discours marque employeur ne colle pas aux actions sur le terrain, ces jeunes talents plein de promesses se détourneront vite de vous.
Un salaire… si si !
On dit souvent que la rémunération ne fait pas partie des priorités des candidats, et notamment des jeunes diplômés. S’il est vrai qu’elle n’occupe pas la première place, elle fait tout de même partie des éléments importants. Pas question de travailler pour rien : ces nouveaux arrivants sur le marché du travail savent ce qu’ils valent et ne sont pas prêts à se brader, en particulier dans les secteurs en pénurie, comme l’IT *. Si les entreprises voient souvent les salaires à la baisse pour les juniors, avançant l’argument de leur manque d’expérience, les développeurs, product owners, data analysts, et autres responsables sécurité savent très bien que la rareté de leur profil devrait faire jouer les négociations en leur faveur.
Du présentiel
Aux oubliettes le cliché du jeune no life enfermé dans sa chambre devant son écran : iCIMS a prouvé que 90 % d’entre eux préfèreraient passer un entretien physique plutôt que vidéo. Par ailleurs, s’ils sont nombreux à solliciter un mélange de télétravail et de présentiel, le full télétravail ne remporte pas leurs faveurs : seuls 3 % accepteraient de travailler entièrement de chez eux. Un chiffre qui est sans doute un peu plus élevé chez les populations digitales dont les missions peuvent facilement s’effectuer à distance, mais reste que les liens humains sont importants aux yeux des jeunes.
Des opportunités
Les jeunes diplômés sont conscients que leur manque d’expérience est un frein à l’embauche : plus des trois quarts d’entre eux le voient comme un problème d’après une étude d’A Compétence Egale. Mais ils savent aussi que si personne ne leur donne leur chance une première fois, le problème ne sera jamais réglé ! Ils sont donc à la recherche d’une entreprise prête à parier sur eux, à leur apprendre ce qu’ils n’ont pas pu découvrir sur les bancs de l’école, en particulier en termes de savoir-être professionnels, et sont prêts à travailler dur pour elle en guise de reconnaissance.
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